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Anne-Solange Tardy's avatar

Cette question du travail passion, c’est un sujet auquel je réfléchis souvent et c’est une notion qui me dérange de plus en plus, car elle pousse à chercher quelque chose qui n’existe pas en mettant le plaisir au centre de tout, comme valeur suprême de l’existence. Quand on a la chance de faire quelque chose qui nous épanouit vraiment, je n’ai pas l’impression que le plaisir ou disons la recherche du « sentiment de ne pas travailler » soit vraiment central. En tout cas ce n’est pas mon cas. J’ai au contraire le sentiment, très souvent de faire un métier très ingrat. Mais justement, c’est parce que je l’aime assez pour supporter son côté ingrat (et bien d’autres choses d’ailleurs) que je le fais. Pas parce qu’il est facile et source de plaisirs sans fin. Enfin. BREF ☺️

(après le problème des métiers passion c’est qu’on les considère souvent comme inutiles, mais c’est encore un autre sujet)

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Vididi's avatar

Ah ce travail-passion... J'ai eu cette conversation avec mon fils de 23 ans qui, finalement, a décidé de ne pas faire le métier pour lequel il est formé, parce que "ce n'est pas une passion". J'aime mon boulot, je pense même que je suis bonne à ce que je fais, mais non corriger des copies n'est pas une passion, expliquer à des gamins la complexité du monde ne suffit pas toujours à me faire lever en chantant. Mais visiblement pour lui, il faut ce n'est pas suffisant. La dictature du kif... Qui l'eut cru? Sans doute aurais-je du m'en douter quand même puisque depuis une bonne décennie, l'injonction qu'on nous assène est celle de faire ludique pour que les gamins travaillent sans s'en rendre compte. L'effort cet ennemi suprême... Oh putain, moi aussi, je vieillis...

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