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Galina's avatar

Tu n'as pas à prendre des pincettes, c'est la structe réalité. J'étais mince, je suis grosse. Depuis que je suis grosse, tout le monde me marche sur la tête. Tout le monde. En jubilant! Et comme je ne fais pas l'effort d'être sympa, je suis complètement reléguée. Ce qui m'est égal. Par contre, le fait de savoir que je ne suis pas aussi bien soignée ( côté santé) que les minces me fait flipper.

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Hersard manuela's avatar

Alors là je m'inscris en faux ! Je suis médecin, et sans doute parce que j'ai été obèse à un moment de ma vie, je fais très attention à prendre en charge à la fois la pathologie pour lesquelles les gens viennent me voir, mais aussi le surpoids ou l'obésité… Et je suis sidérée de constater que quasiment aucun médecin ne leur en a parlé avant… Alors que bien souvent, c'est à l'origine de la plupart des maux dont is souffrent ! Je ne fais pas de la grossophobie, vous vous en doutez, mais au contraire on discute de leur alimentation, de leurs habitudes de vie, et je leur explique pourquoi c'est si difficile de perdre quand on est en obésité pour de multiples facteurs… Que la plupart du temps ils ignorent ! Alors, rassurez-vous, vous êtes aussi bien soigné, sauf que, et c'est légitime, on DOIT vous parler de votre poids pendant une consultation médicale !

Et sinon, CAROLINE, la silhouette de ce matin était ravissante ! Avec ou sans le gilet dans le pantalon, la transformation est exceptionnelle ! Et pas juste, parce que maintenant c'est plus facile de s'habiller, mais que médicalement parlant, c'est gagné !

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Caroline Franc's avatar

Merci ! Je pense que le sujet ce n'est pas qu'on parle de poids aux patients, c'est la façon dont souvent on nous en parle. Avec très peu de connaissances chez certains généralistes sur la difficulté de perdre. Et peu de conseils si ce n'est : "faites un régime vous êtes en danger"

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Galina's avatar

Ah cher Docteur, mais j'en ai rencontré justement des médecins qui me parlaient de mon poids avec bienveillance, plein de conseils, puisque comme vous, ils pensaient que mes maux étaient causés par mon poids. Moi, je savais que c'était autre chose mais comment me faire entendre? Vers qui alller, encore et encore? Je n'ai pas réussi. Il a fallu que le cancer soit visible a l'oeil nu...Depuis, personne ne me parle plus de mon poids, je trouve ça même inquiétant!

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Caroline Franc's avatar

oui il y a aussi tout de même une certaine tendance à tout mettre sur le poids, un peu comme avec la ménopause qui a bon dos à partir de 45 ans...

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Clairoun's avatar

D’accord mais pas d’accord. En tant qu’obèse ET médecin je sais très bien que mon obésité est un facteur de risque de nombreux cancers et autres pathologies cardiovasculaires. Et un facteur de rechute. On doit vous en parler tout le temps c’est tellement grave ( même si je sais que c'est terriblement dur de perdre je suis très au courant !)

Bien sûr il faut chercher toutes les pathologies autres pour expliquer les symptômes mais même si c’est autre chose la perte de poids sera tourjours profitable à la prise en charge. De la meme façon qu’on doit prendre en compte l’hypertension chez tout le monde, on doit prendre en compte l’obésité systématiquement. Même si ça ne plaît pas ( et je le sais bien aussi )

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Caroline Franc's avatar

oui, c'est complexe et n'étant pas médecin je ne peux pas contredire ce commentaire. Mais je pense encore une fois que la manière de faire est primordiale. Et que le problème c'est que généralement, les médecins sont assez démunis face à l'obésité et sont plus dans l'incantation que dans la prise en charge...

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Sophiefromthetrain's avatar

Alors là je m’inscris en faux également ! 😉

Nul doute qu’il existe des médecins comme vous Manuela. Toutefois les témoignages sont nombreux quand aux médecins généralistes ou spécialistes qui font leur devoir comme vous dites en nous parlant de notre surpoids et pourtant le ton employé est lourd de jugement et manque tellement d’empathie et de bienveillance. D’ailleurs, l’accueil commence dans les salles d’attentes qui sont nombreuses à proposer des chaises avec accoudoirs, c’est à dire excluant d’office certaines morphologies… #sorrynotsorry 😘

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Caroline Franc's avatar

je suis tout à fait d'accord, le sujet c'est la façon dont on nous en parle

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Ariane's avatar

Bonjour :)

Je n'ai pas lu les commentaires (mais je vais le faire), alors je vais peut-être répéter ce qui a déjà été dit.... Je suis passée par le même parcours que toi (spoiler négatif: j'ai tout repris!) et je me souviens avoir ressenti exactement la même chose.

SAUF un truc que tu ne cites pas: la colère.

La colère de voir que des gens qui m'ignoraient me trouvaient subitement très fréquentable. J'avais vraiment envie de hurler "MAIS J'ÉTAIS AUSSI DRÔLE QUAND J'ÉTAIS GROSSE PAUVRE CON!"

Que des inconnus n'aient pas la même attitude que d'autres inconnus avant, admettons.

(et oui, ça fait plaisir.)

Mais que des gens de mon quotidien, changent, ça m'a vraiment fait de la peine.

Je pensais tout le temps "mais enfin, je suis la même personne à l'intérieur, pourquoi ces 20 kilos (oui, 20...) en moins font que tu me parles différemment?

J'avais limite envie de leur dire "Vas y, je vais re-grossir et je t'emmerde!"

C'est un peu violent, je l'admets et. bon, j'ai tout repris 3 ans plus tard.

Mais je suis déterminée à retrouver cette jolie silhouette. Pour moi uniquement,:)

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Caroline Franc's avatar

oui je comprends cette colère. J'avoue que c'est un sentiment qui m'est assez étranger d'une manière générale. Peut-être d'ailleurs que c'est un problème, je suis plus facilement en auto-flagellation qu'en colère contre les autres.

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Ariane's avatar

Peut-être que cela vient du fait que j'ai toujours été mince et très entourée de prétendants. A 35 ans, j'ai pris 20 kilos (gardés pendant 10 ans) et hop, plus de drague (et plus de galanterie aux passages piétons :) Comme je me suis toujours beaucoup aimée (merci papa et maman), je n'ai pas compris je pense. D'où la colère. Mon physique n'ayant jamais été un souci, j'ai découvert ce que c'était de devenir invisible (méprisée?). Et de constater que ça changeait au fur et à mesure de mes kilos perdus, c'était très blessant. Car ça me ramenait uniquement à quelqu'un d'intéressant si mince.

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Marion Fuentes's avatar

"les combines des gros(ses) : plus de sourires, plus de gentillesse, plus de politesse, plus d’humour, de souplesse, d’autodérision. Tout ce qui peut nous rendre davantage aimable, en dépit du reste (= > nos bourrelets)" ...Ma vie depuis plus de 30 ans... Obésité sévère, resistance à l'insuline, metabolisme tres lent, SOPK, préménopause. Que je m'affame ou non je ne maigris pas. Mais c'est bien connu ca doit être un probleme de volonté, les gros sont si faibles et flemmards... Puis tous nos problèmes VIENNENT de notre suproids et non l'inverse... c'est si pratique... Sans parler des petits regards desaprobateurs des vendeuses, des recruteurs, des vosins de siege dans le metro, de la peur de manger en public, des compliments lors d'une perte de poids qui sonnent comme un " avant t'etais encore pire" etc...

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Caroline Franc's avatar

je crois que c'est ce qui me heurte le plus, ces accusations à peine voilées sur notre manque de volonté ou notre fainéantise. Alors qu'on en a à revendre de la volonté, il faut en avoir un paquet pour remettre le couvert des régimes tous les cinq ou dix ans...

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tallulah06's avatar

Je crois que personne ne le voit ça, la volonté énorme qu'on deploie pour sortir du surpoids.

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Sarah's avatar

C’est terrifiant et passionnant.

On héroïse la perte de poids, c’est problématique mais … c’est aussi héroïque. C’est peut être ça qui est glorifié, pas uniquement l’apparence, mais la determination, le parcours. Mais oui il y a cette tension intérieure à prendre le compliment, s’en repaître et à la fois en être extrêmement saoulée.

La perte de poids se voit. C’est tautologique : tant d’autres combats sont invisibles tant d’autres « faiblesses » sont invisibles. Tant d’autres complexes aussi.

On peut être fier de n’importe quel combat mené sur soi et « contre soi » mais surtout avec soi.

Et ce costard rose était dingue.

Avoir trinqué nous rend parfois plus clairvoyant. Sous réserve qu’on en fasse quelque chose de doux bien sûr, et ça tu y arrives très bien.

Je ne fais pas l’apologie de la douleur loin de là hein mais ce sujet devrait tous nous toucher, gros minces vieux moches jeunes ou beaux. On choisit pas tout mais on peut choisir la douceur.

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Caroline Franc's avatar

merci pour ce magnifique et subtil commentaire

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Anne-Solange Tardy's avatar

C’es tellement vrai ce que tu écris Caro. Comme on souffre tous de grossophobie intériorisée et comme ce n’est pas évident de naviguer là-dedans. Ni dans son rapport à soi, ni dans notre rapport aux autres. Merci d’écrire sur tout ça 😘

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Zouillette's avatar

Merci pour ce texte et ces réflexions. Merci pour ce commentaire qui traduit mes pensées beaucoup mieux que si je les avais écrites.

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Caroline Franc's avatar

merci !

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Caroline Franc's avatar

merci à toi pour ces mots... Oui tout ça est complexe...

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Nine91's avatar

Je pense que je vais lire ton texte plusieurs fois car il est très riche en piste de réflexion. Ce qui est compliqué, c'est qu'il y'a peut-être une part de ce que l'on renvoie qui joue dans le rapport aux autres mais quelle que soit notre "vibe" elle se heurte systématiquement au regard (et préjugés) des autres. Sauf si on arrive à passer outre toute forme de validation sociale, mais qui est comme ça dans la vraie vie (hormis les enfants peut-être)?

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Caroline Franc's avatar

c'est exactement ça...

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Pmgirl's avatar

Mais c’est tellement ça. Depuis ma sleeve, j’ai perdu 37 kilos en 8 mois. Vu les complications, ce fut durement payé. Mais les effets sont assez incroyables dans le quotidien. Les gens sont plus gentils, et au travail j’ai l’impression d’être plus compétente, plus appréciée… Alors que je suis la même personne…

Moi qui n’ai jamais été dans les normes, c’est très étrange d’aller dans un magasin et de pouvoir mettre n’importe quelle marque!

Restera toujours la peur de regrossir, la peur d’être rejetée… je pense que ce sera ancré en nous à jamais!

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Caroline Franc's avatar

oui et peut-être même que ça nous donne un supplément d'âme ?

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Francoise Vallot's avatar

Bonjour Caroline, merci d'aborder ce sujet ds ta nl!

On vit ds une société grossophobe et toutes et tous avons intériorisé cette grossophobie!

Culpabilité d'avoir pris du poids et de passer du 40 au 44 en 1 an !

Vôtre entourage boulot, amical qui vous juge et essaye maladroitement de vous donner des pistes pr maigrir

Ca ne marche pas bien sûr et hop un an passe et 5kgs de plus car vous n'arrivez pas suivre le régime prescrit par la nutritionniste et bien sûr on reprend le poids et plus encore...

Vous êtes au bord de la dépression en complète auto-depreciation car bien sûr c'est de votre faute, vous n'avez pas de volonté etc

Vous oubliez tout ce que vous avez réussi ds votre vie: votre travail, votre famille ...enfin vos enfants car votre mari ne comprend pas pourquoi vs ne maigrissez pas , lui qui a un métabolisme de compét, et qui ne prend pas 1 gramme malgré un bon coup de fourchette. On vous dit : " c'est dommage tu as un joli visage..."

Et le corps médical ! Vous consultez un dermatologue, il va vous parler de votre surpoids ...!

Vous êtes obligée d'aller ds des boutiques grande taille où les vêtements sont beaucoup plus chers que ds des boutiques normales pr la même qualité

Et vous trouvez ca normal car c'est vous avec vos kgs en trop qui êtes anormale

Être gros ds notre société c'est être moche et tous les sociologues vous diront que pour être intégré il.vaut mieux être beau que moche!!

Gros bisous Caro😍😍😍

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Caroline Franc's avatar

pas mieux...

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tallulah06's avatar

Oui hier des personnes que je n'avais pas vues depuis 3 mois m'ont félicité pour mes 15 kilos perdus. Je ne savais pas que c'était un sujet pour eux et j'imagine rétrospectivement ce qu'ils ont pu penser de ma prise de poids.

Je n'ai par contre pas remarqué d'effet passage piéton, a Nice personne ne laisse passer les piétons ou alors c'est pas un local.

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Caroline Franc's avatar

ah ah ah

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Ripleyvir's avatar

Ahah 😂

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Sophiefromthetrain's avatar

Merci Caroline de mettre les pieds dans le plat et quel plat.

En tant qu'ancienne du rade je suis impressionnée par ton parcours et tellement heureuse pour toi. Je suis grave jalouse crois moi. J'imagine un grand soulagement et un retour de sérénité grâce à tout ce qui est facilité au quotidien et porteur de joie : se regarder dans un miroir, essayer des vêtements, trouver des vêtements ! trouver des vêtements qui nous plaisent et non qui nous vont, manger dans la rue, ne plus craindre l'appareil photo ... la liste est longue.

En tant que toujours grosse je t'envie tellement, donc, et en même temps, quand je te lis, je me demande dans quelle mesure je ne perdrais pas un peu de mon identité le jour ou j'arriverai à perdre ces foutus kilos (mode prépa mentale ON). Ils m'accompagnent depuis tellement longtemps...

Et oui, la confiance en soi me semble être l'atout majeur, j'essaie de toujours m'armer de mon plus beau sourire et de mon enthousiasme, même si ce n'est pas toujours facile, je sais que quand moi j'oublie mes kilos, les autres les oublient plus facilement aussi.

Merci de partager toutes tes réflexions qui nourrissent les nôtres (champs lexical respecté 🤣) et surtout quelle bouffée d'espoir. 😘😘😘

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Caroline Franc's avatar

honnêtement, on ne perd pas son identité en maigrissant. Enfin je ne crois pas. Moi c'est l'inverse que je ressens, j'ai la sensation plutôt de me trouver, et c'est grisant. Mais dangereusement grisant...

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Myriam's avatar

Ce texte mérite lecture et relectures. Il traduit exactement mon ressenti depuis quelques mois. L'intégration dans les groupes quels qu'ils soient est facilitée avec 25 kg de moins d'après mon expérience.

Merci pour ces mots justes.

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Caroline Franc's avatar

merci de me lire

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Cecile19's avatar

Très interessant cette NL et merci pour ta sincérité ! Et toujours si bien écrit !

Proche de ce poids a trois chiffres, je n'ai jamais ressenti quelconque rejet où que ce soit (peut être ai je surcompensé à l'excès ainsi que tu le développes ....). Je ne dis pas que si je pouvais perdre 20kg en claquant des doigts je ne signerai pas surtout pour la forme physique et de pouvoir mettre toutes les fringues que je kiffe ! Sur ce dernier plan toutefois, les choses changeant je trouve chaussures à mon pied si je puis dire ! Pas mal de marques font des grandes tailles et j'adore m'habiller et "me faire belle" , mon surpoids ne m'en a jamais empêché ! Ce qui est bien aujourd'hui c'est que lon peut s'identifier à des personnes en surpoids sur les réseaux par exemple. C'est incroyable comme cela joue sur notre estime de soi. Je les trouve belles alors pourquoi pas moi ?

Et aussi sur ce mythe de la femme invisible à 50 ans je ne suis pas d'accord. Justement, parfois à 50 ans on a pris du recul sur les choses de la vie et on ose plus de trucs ce qui nous rend plus visibles, plus vibrantes quel que soit notre poids. Enfin, c'est mon point de vue évidemment.

Bonne journée.

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Caroline Franc's avatar

Je suis ravie que tu ne souffres pas de tout ça et oui c'est merveilleux que la mode change et que certaines influenceuses montrent le chemin. Mais elles n'échappent pas à la grossophobie, Stéphanie Zwicky en a fait encore les frais récemment. Et en ce qui me concerne, c'est ce que j'essaie d'expliquer, c'est que lorsque que j'étais en surpoids, je ne voyais pas ces micro-agressions. J'en prends conscience aujourd'hui, enfin de certaines, maintenant que justement, elles ont disparu. Mais je suis bien contente que ça ne soit pas le lot de tout le monde !

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Catherine Zanarelli Lueg's avatar

Toujours aussi pertinente et délicate ; merci ; moi je n’y arrive pas à re re re perdre ces kilos réinstallés et ce sentiment d’échec est assez difficile à vivre … malgré tout :(

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Caroline Franc's avatar

bien sûr que c'est difficile à vivre, je le connais ce sentiment d'échec...

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Isabelle's avatar

Je ne pense pas mais je suis de celles qui ne freinent pas, j’ai honte. Merci Caroline pour ton témoignage. Je vais être vigilante.

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Caroline Franc's avatar

merci pour cette sincérité

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Nathalie P's avatar

Caroline, merci une fois encore pour ta sincérité et tes propos précieux. Ton texte donne à réfléchir, que l'on soit ronde (je n'arrive pas à dire "grosse", or je le suis!) ou mince.

Sache aussi que t'avoir vue rayonnante dans ton costume rose (comme tu as bien fait "d'oser la couleur"!) m'a procuré une joie sincère ! Tu as raison, tout est possible tant qu'on est en vie ! Je t'embrasse.

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Caroline Franc's avatar

merci pour cette générosité

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Fexine's avatar

La grossophobie commence par l'autogrossophobie si je puis dire, le fait de se détester soi-même d'être gros(se). C'est ce qui est si pernicieux. On est les premier(e)s à se critiquer, à s'en vouloir, à se dire qu'on n'est vraiment trop nul(le) parce qu'on n'est pas capable de maigrir. Comment peut-on sérieusement espérer que les autres n'aient pas la même image de nous ? Et à l'inverse quand on mincit, on est plus en forme c'est vrai, mais aussi plus fier de soi, même si en même temps on se dit que non, on n'est pas meilleur maintenant et que le retour en arrière toujours possible malheureusement nous pousse à garder la tête froide.

Mais franchement laquelle de toutes ces femmes qui ont fait des régimes dans leur vie (et on est nombreuses) ne se préfère pas plus mince ? En tout cas moi la première je plaide coupable. Je suis en surpoids, je n'ai jamais été obèse, parfois du "bon" côté de l'IMC, mais qu'est ce que je me sens mieux quand l'aiguille penche du bon côté de la balance !

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Caroline Franc's avatar

absolument, je suis la première à être grossophobe, malheureusement. et la grossophobie engendre l'obésité hélas...

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