Ces dernières semaines, j’ai relayé fièrement sur les réseaux des infos sur des téléfilms bientôt diffusés ou des séries sur lesquelles je travaille Bien sûr, il y a de la vanité là dedans et des vestiges de ma vie d’influenceuse qui maitrisait à la perfection le personal branling. Mais ces stories étaient aussi le reflet de ma satisfaction: le travail de scénariste est très solitaire, abstrait et invisible, du coup quand il se concrétise enfin, c’est agréable et source de joie. Ces publications ont pu donner la sensation d’un certain accomplissement, voire d’une vie professionnelle couronnée de projets qui se réalisent. Je tiens à rétablir la vérité: ça n’est que la partie émergée de l’iceberg. Etre scénariste c’est passer plus de temps à essuyer des refus, encaisser des audiences décevantes ou revoir sa copie pour la dixième fois qu’à récolter des compliments ou des citations élogieuses dans des articles de presse. Je ne vais pas m’en plaindre, j’ai choisi cette voie et je suis pleine de gratitude de pouvoir gagner ma vie en écrivant des histoires. Mais ce serait mentir que prétendre que c’est tous les jours la fête.
Feb 6, 2023·edited Feb 6, 2023Liked by Caroline Franc
Je ne sais pas par où commencer tant il y a de choses à dire !
Le syndrôme du bon élève (le bon point, la bonne note, être élue déléguée de classe), tout ça ne concourre-t-il pas à faire de nous des adultes en attente de validation / reconnaissance, tant dans nos vies pro que privées...
Après avoir partagé 2 décennies avec un homme qui assénait une critique acerbe à toutes mes réalisations de cuisine ou tentatives de bricolage, fussent-elles réussies (c'est-à-dire délicieuses ou sans que la peinture n'ait bavé), je crois que suis ceinture noire en flagellation mentale.
Et que dire du fait d'avoir été aussi blogueuse, avoir envoyé un manuscrit à des éditeurs pour finalement faire de l'auto-édition et désormais exposer mes dessins à la critique sur Instagram ?... Chercher l'amour et la validation de la Terre entière... Pourquoi ?!
Y'a sans doute un beau boulot de psy là-dessous qui commencera par venir lessiver les traces d'un amour paternel conditionné à mon apparence et ma réussite... Tu vois, j'ai déjà fait du chemin...
Et quand même, je n'arrive toujours pas à déterminer si les accord Toltèques sont une vraie philosophie de vie ou du bullshit en barres : "Toujours faire de son mieux" et "Ne rien prendre pour soi"... Cause toujours, tu m'intéresses.
Tu décris comme souvent avec des mots justes et drôles ce que l’on est nombreux à ressentir !
Pour ta question d’aujourd’hui, en effet les psy ont des réponses 😉 Il y a des recherches sur ce qu’on appelle l’attribution causale qui posent des explications à ce phénomène . Je n’ai pas en tête des études qui montrent des différences avérées liées au genre (mais je pense que oui, faut que je regarde !). En tous cas on sait que l’on a tendance à expliquer différemment ses échecs et ses succès en terme d’attribution causale interne (« je suis une grosse nulle » en cas d’échec, « je suis tellement douée » en cas de succès) ou externe (« ils n’ont rien compris », ou « j’ai eu de la chance cette fois » par exemple). On sait que la tendance à faire plus d’attribution interne en cas d’échec et externe en cas de succès est dévastatrice pour l’estime de soi. Et inversement. Bref ton texte pourrait être idéal pour illustrer le phénomène en cours de psycho, si tu permets, je le garde sous le coude pour un TD car je le trouve super sans amendement !! Belle semaine !
Comment dire que je me retrouve à 100% dans ce post 🙈.
Bien sûr un coach, bien sûr un psy, bien sûr ... Mais si c'était si simple, cela se saurait, non 😊? Alors, chère Caroline, si un jour tu trouves la clef, je suis certaine que tu partageras le secret avec nous et en attendant quel plaisir de te lire 🤗
Que ta semaine, et celle de celleux qui te lisent, soit lumineuse 🧚
Ah je me sens moins seule ! Moi, ce qui m’aide, c’est d’en parler avec mes amies pour se rendre compte qu’on ressent peu ou prou la même chose. Or, on est d’accord pour se dire les uns aux autres qu’on n’est pas nulles 😅
Sinon, côté anecdote pro, j’ai eu une expérience d’un travail que j’ai rendu à un client, qui s’en est suivi de retours innombrables, d’immenses remises en question de ma part… mais jamais de son côté. Or, une amie qui fait mon métier aussi (autrice et éditrice freelance) m’a dit « un bon client te fait un bon brief et t’amène sur le bon chemin en confiance ». Tout ça pour dire que de l’autre côté, il y a aussi une manière de dire les choses et de remettre en question le travail de l’autre. Et ça compte énormément dans la manière dont c’est recu.
Vous êtes inspirante Caroline merci pour ces mots qui font du bien en ce lundi matin. Parfois je me demande si vous n’avez pas un don pour lire dans mes pensées ça fait mouche à chaque fois !
Je crois que nous essayons toutes à notre échelle de nous libérer de ces satanés réflexes sado-masochistes, la route est longue et tortueuse surtout avec les cheveux mousseux.... quelle poisse aussi ce phénomène.
100 % d’accord avec ton analyse. Les hommes qui se remettent en question sont rares. Je le vérifie tous les jours dans le boulot. 😊😊Proposition: coller sur le miroir de la salle de bains: « Je suis unique et formidable » Il parait que ça marche😜😜#girlpower
J'ai un métier presque exclusivement féminin et où on n'a (quasiment) jamais de retour du client final, alors sur le plan professionnel je ne saurais pas trop dire. Mais je trouve ça assez vrai dans le couple aussi, en fait...
Feb 6, 2023·edited Feb 6, 2023Liked by Caroline Franc
Chère Caroline, j'ai beaucoup aimé ce post et, étude sur un "échantillon représentatif de la population masculine et féminine" ou pas, je crains fort que ce soit vrai, et, oui, très lié à notre éducation, et ... au péché originel 🤣. Cela ne nous console guère. Moi, ce que j'aurais envie de vous dire, c'est "bon sang, Caroline, arrêtez ce tourbillon malfaisant, prenez un - bon - coach ! Je vous assure que ça va vous changer la vie. Certes ça coûte de l'argent, c'est un investissement sur vous, mais quel soulagement, quel apport incroyable pour vous aider à sortir du syndrome d'imposture et stabiliser votre estime de vous, pour apprendre aussi et surtout à vous reconnaître vous-même. "Parce que je le vaux bien !" .je suis moi-même coach, mais malade, encore pour longtemps. Mais si ça vous intéresse, j'ai des ami e s coachs super compétents. Et ça MARCHE ! Stop à la souffrance ! Et merci du partage si authentique ! Encore "un truc de nana" 😉
Merci pour cette analyse brillante et drôle - et pas du tout ampoulée, j’ aime toujours autant ton style- je suis enseignante et ton texte me parle tellement ! Un cours qui ne marche pas? C est ma faute, je suis tellement nulle. un parent qui remet en cause mon professionnalisme ou mon engagement, dix jours de remise en cause et de c’ est vrai, je devrais, j’ aurais du .. Mais, j’ ai la chance incroyable d’ avoir de merveilleux collègues masculins dotés donc de cette capacité à s’attribuer le mérite de leurs réussites et donc plus résistants à la remise en cause. L’ un d’ entre eux est notre mentor à toutes, et je finis par être capable de me raccrocher toute seule comme une grande à son credo : nous sommes des professionnels, nous faisons notre travail avec sérieux et de notre mieux. Cela ne nous empêche pas de nous tromper parfois, mais nous sommes de bons professeurs.
Je crois que la force de sa conviction vient du fait qu’il ne se confond pas avec ses réalisations . Un échec ne fait pas de nous une personne ratée ! Je ne le remercierai jamais assez de ce qu’il m enseigne.
Il est patient hein, ça fait 7 ans qu’Il me le répète presque chaque jour. - je vous l’ avais dit que je suis nulle !!!!-
Professionnelle de la flagellation également... sur les échecs... Et... pire... sur les succès. Ce pu... de syndrome de l'imposteur, qui se pointe direct lors de quelque chose de réussi niveau boulot... "Ok, j'ai fait un truc bien, tout le monde est content...Mais imagine ce que tu aurais pu faire si tu n'avais pas procrastiné autant ou bingé cette série depuis 15 jours... Vraiment... lamentable"...
Conclusion... même quand c'est bien, ça ne l'est pas.
Pathétique. Et oui... après 15 ans de thérapie et arrivée à la 50aine... c'est toujours pareil. :-(
Je pense que pour ma part cela vient principalement des "bon t'as eu 19, mais pourquoi t'as pas eu 20?" asséné pendant toute mon enfance, adolescence, jeune adulte... (Cela car je passais probablement trop de temps à lire OK ou Podium ou à penser aux garçons... mon frère, quant à lui, était porté aux nues quand il décrochait 15...).
Mais... rien ne change. J'en suis toujours au même point. :-(
Alors bah je sais pas, parce que de mon coté...bah je suis "plutôt" (très très léger euphémisme) "Team Caro", le syndrome de l'imposteur,comment dire...alors je ne doute pas un seul instant que cela soit plus répandu de l'autre coté du "spectre", mais je peux t'assurer que tout ce que tu as écris (tant niveau pro que familial, que parental, enfin bref tout) fais plus que résonner en moi, et c’est épuisant...Alors oui, l'éducation y est surement pour bcp, un truc générationnel aussi? je m'interroge...
Pfiou...des fois ça fait mal de lire tellement ça touche juste...
Je viens de vivre un gros revers professionnel, et en experte de l'autoflagellation et du manque de confiance, c'est clair que remonter la pente est très difficile, même bien entourée...
J'espère vraiment qu'avec les années je vais réussir à prendre de la distance avec ce besoin de validation externe... en parler, lire à ce sujet, c'est déjà un pas dans la bonne direction... merci pour tout ça et bonne semaine !
Je me souviens d’une interview de la chanteuse du groupe Moriarty (je crois) qui avait dit que quand on la complimentais, ca lui faisait le même effet que les critiques, c’est-à-dire pas grand chose. Je suppose qu’elle parlait surtout des critiques “une fois l’œuvre achevée” ce qui est tout de même différent des critiques arrivant à des moments où il est encore possible de revoir sa copie, ce qui est tout de même très différent. Mais je pense souvent à ses paroles en me disant que c’est une posture juste, tout en ne voyant pas du tout comment atteindre cet espace pour mon propre travail.
Je ne sais pas par où commencer tant il y a de choses à dire !
Le syndrôme du bon élève (le bon point, la bonne note, être élue déléguée de classe), tout ça ne concourre-t-il pas à faire de nous des adultes en attente de validation / reconnaissance, tant dans nos vies pro que privées...
Après avoir partagé 2 décennies avec un homme qui assénait une critique acerbe à toutes mes réalisations de cuisine ou tentatives de bricolage, fussent-elles réussies (c'est-à-dire délicieuses ou sans que la peinture n'ait bavé), je crois que suis ceinture noire en flagellation mentale.
Et que dire du fait d'avoir été aussi blogueuse, avoir envoyé un manuscrit à des éditeurs pour finalement faire de l'auto-édition et désormais exposer mes dessins à la critique sur Instagram ?... Chercher l'amour et la validation de la Terre entière... Pourquoi ?!
Y'a sans doute un beau boulot de psy là-dessous qui commencera par venir lessiver les traces d'un amour paternel conditionné à mon apparence et ma réussite... Tu vois, j'ai déjà fait du chemin...
Et quand même, je n'arrive toujours pas à déterminer si les accord Toltèques sont une vraie philosophie de vie ou du bullshit en barres : "Toujours faire de son mieux" et "Ne rien prendre pour soi"... Cause toujours, tu m'intéresses.
Suis-je la seule a m'être dit "Amen" après avoir lu " des siècles et des siècle"?? :-)
Chère Caroline,
Tu décris comme souvent avec des mots justes et drôles ce que l’on est nombreux à ressentir !
Pour ta question d’aujourd’hui, en effet les psy ont des réponses 😉 Il y a des recherches sur ce qu’on appelle l’attribution causale qui posent des explications à ce phénomène . Je n’ai pas en tête des études qui montrent des différences avérées liées au genre (mais je pense que oui, faut que je regarde !). En tous cas on sait que l’on a tendance à expliquer différemment ses échecs et ses succès en terme d’attribution causale interne (« je suis une grosse nulle » en cas d’échec, « je suis tellement douée » en cas de succès) ou externe (« ils n’ont rien compris », ou « j’ai eu de la chance cette fois » par exemple). On sait que la tendance à faire plus d’attribution interne en cas d’échec et externe en cas de succès est dévastatrice pour l’estime de soi. Et inversement. Bref ton texte pourrait être idéal pour illustrer le phénomène en cours de psycho, si tu permets, je le garde sous le coude pour un TD car je le trouve super sans amendement !! Belle semaine !
Comment dire que je me retrouve à 100% dans ce post 🙈.
Bien sûr un coach, bien sûr un psy, bien sûr ... Mais si c'était si simple, cela se saurait, non 😊? Alors, chère Caroline, si un jour tu trouves la clef, je suis certaine que tu partageras le secret avec nous et en attendant quel plaisir de te lire 🤗
Que ta semaine, et celle de celleux qui te lisent, soit lumineuse 🧚
Ah je me sens moins seule ! Moi, ce qui m’aide, c’est d’en parler avec mes amies pour se rendre compte qu’on ressent peu ou prou la même chose. Or, on est d’accord pour se dire les uns aux autres qu’on n’est pas nulles 😅
Sinon, côté anecdote pro, j’ai eu une expérience d’un travail que j’ai rendu à un client, qui s’en est suivi de retours innombrables, d’immenses remises en question de ma part… mais jamais de son côté. Or, une amie qui fait mon métier aussi (autrice et éditrice freelance) m’a dit « un bon client te fait un bon brief et t’amène sur le bon chemin en confiance ». Tout ça pour dire que de l’autre côté, il y a aussi une manière de dire les choses et de remettre en question le travail de l’autre. Et ça compte énormément dans la manière dont c’est recu.
Vous êtes inspirante Caroline merci pour ces mots qui font du bien en ce lundi matin. Parfois je me demande si vous n’avez pas un don pour lire dans mes pensées ça fait mouche à chaque fois !
Je crois que nous essayons toutes à notre échelle de nous libérer de ces satanés réflexes sado-masochistes, la route est longue et tortueuse surtout avec les cheveux mousseux.... quelle poisse aussi ce phénomène.
100 % d’accord avec ton analyse. Les hommes qui se remettent en question sont rares. Je le vérifie tous les jours dans le boulot. 😊😊Proposition: coller sur le miroir de la salle de bains: « Je suis unique et formidable » Il parait que ça marche😜😜#girlpower
Merci Caroline ! Je fais tout ce que je peux pour guérir, ça prend du temps ! Bien sincèrement
J'ai un métier presque exclusivement féminin et où on n'a (quasiment) jamais de retour du client final, alors sur le plan professionnel je ne saurais pas trop dire. Mais je trouve ça assez vrai dans le couple aussi, en fait...
Chère Caroline, j'ai beaucoup aimé ce post et, étude sur un "échantillon représentatif de la population masculine et féminine" ou pas, je crains fort que ce soit vrai, et, oui, très lié à notre éducation, et ... au péché originel 🤣. Cela ne nous console guère. Moi, ce que j'aurais envie de vous dire, c'est "bon sang, Caroline, arrêtez ce tourbillon malfaisant, prenez un - bon - coach ! Je vous assure que ça va vous changer la vie. Certes ça coûte de l'argent, c'est un investissement sur vous, mais quel soulagement, quel apport incroyable pour vous aider à sortir du syndrome d'imposture et stabiliser votre estime de vous, pour apprendre aussi et surtout à vous reconnaître vous-même. "Parce que je le vaux bien !" .je suis moi-même coach, mais malade, encore pour longtemps. Mais si ça vous intéresse, j'ai des ami e s coachs super compétents. Et ça MARCHE ! Stop à la souffrance ! Et merci du partage si authentique ! Encore "un truc de nana" 😉
Merci pour cette analyse brillante et drôle - et pas du tout ampoulée, j’ aime toujours autant ton style- je suis enseignante et ton texte me parle tellement ! Un cours qui ne marche pas? C est ma faute, je suis tellement nulle. un parent qui remet en cause mon professionnalisme ou mon engagement, dix jours de remise en cause et de c’ est vrai, je devrais, j’ aurais du .. Mais, j’ ai la chance incroyable d’ avoir de merveilleux collègues masculins dotés donc de cette capacité à s’attribuer le mérite de leurs réussites et donc plus résistants à la remise en cause. L’ un d’ entre eux est notre mentor à toutes, et je finis par être capable de me raccrocher toute seule comme une grande à son credo : nous sommes des professionnels, nous faisons notre travail avec sérieux et de notre mieux. Cela ne nous empêche pas de nous tromper parfois, mais nous sommes de bons professeurs.
Je crois que la force de sa conviction vient du fait qu’il ne se confond pas avec ses réalisations . Un échec ne fait pas de nous une personne ratée ! Je ne le remercierai jamais assez de ce qu’il m enseigne.
Il est patient hein, ça fait 7 ans qu’Il me le répète presque chaque jour. - je vous l’ avais dit que je suis nulle !!!!-
Professionnelle de la flagellation également... sur les échecs... Et... pire... sur les succès. Ce pu... de syndrome de l'imposteur, qui se pointe direct lors de quelque chose de réussi niveau boulot... "Ok, j'ai fait un truc bien, tout le monde est content...Mais imagine ce que tu aurais pu faire si tu n'avais pas procrastiné autant ou bingé cette série depuis 15 jours... Vraiment... lamentable"...
Conclusion... même quand c'est bien, ça ne l'est pas.
Pathétique. Et oui... après 15 ans de thérapie et arrivée à la 50aine... c'est toujours pareil. :-(
Je pense que pour ma part cela vient principalement des "bon t'as eu 19, mais pourquoi t'as pas eu 20?" asséné pendant toute mon enfance, adolescence, jeune adulte... (Cela car je passais probablement trop de temps à lire OK ou Podium ou à penser aux garçons... mon frère, quant à lui, était porté aux nues quand il décrochait 15...).
Mais... rien ne change. J'en suis toujours au même point. :-(
Bonne journée!
Alors bah je sais pas, parce que de mon coté...bah je suis "plutôt" (très très léger euphémisme) "Team Caro", le syndrome de l'imposteur,comment dire...alors je ne doute pas un seul instant que cela soit plus répandu de l'autre coté du "spectre", mais je peux t'assurer que tout ce que tu as écris (tant niveau pro que familial, que parental, enfin bref tout) fais plus que résonner en moi, et c’est épuisant...Alors oui, l'éducation y est surement pour bcp, un truc générationnel aussi? je m'interroge...
Pfiou...des fois ça fait mal de lire tellement ça touche juste...
Je viens de vivre un gros revers professionnel, et en experte de l'autoflagellation et du manque de confiance, c'est clair que remonter la pente est très difficile, même bien entourée...
J'espère vraiment qu'avec les années je vais réussir à prendre de la distance avec ce besoin de validation externe... en parler, lire à ce sujet, c'est déjà un pas dans la bonne direction... merci pour tout ça et bonne semaine !
D'une terrible justesse... en particulier question cheveux, surtout quand tu es déjà frisée à la base et que tu pensais que ça pouvait pas être pire
Je me souviens d’une interview de la chanteuse du groupe Moriarty (je crois) qui avait dit que quand on la complimentais, ca lui faisait le même effet que les critiques, c’est-à-dire pas grand chose. Je suppose qu’elle parlait surtout des critiques “une fois l’œuvre achevée” ce qui est tout de même différent des critiques arrivant à des moments où il est encore possible de revoir sa copie, ce qui est tout de même très différent. Mais je pense souvent à ses paroles en me disant que c’est une posture juste, tout en ne voyant pas du tout comment atteindre cet espace pour mon propre travail.